La Salle Wagram est l'ultime gardienne de la mémoire du temps des grands bals de l'époque Napoléon III. Sa légende débute après la défaite de Waterloo et l'exil de Napoléon sur l'île de Sainte-Hélène en 1815, année de l'ouverture du Bal Dourlans par Jean-Antoine Dourlans, simple cocher. A l'époque, le quartier est situé en dehors de Paris, entre la barrière de l'Etoile et la barrière du Roule. Comme dans le quartier de Bercy, les guinguettes échappent aux taxes sur le vin.
Au fil du temps le lieu se transforme, devient le Bal de l'Etoile puis le Bal Wagram après l'ouverture de l'avenue de Wagram sur le tracé de l'enceinte des Fermiers généraux en 1864.
En 1865, Gaston-Louis Dourlans, troisième du nom, fait édifier la Salle Wagram que nous connaissons aujourd'hui par Alphonse Fleuret, architecte. Pendant le 2nd Empire, la Salle Wagram est avant tout une Salle de bal.
En 1899, Gaston-Louis Dourlans lègue la Salle à l'Institut de France. De Salle de bal, elle devient un lieu de fête, de rassemblement, véritable reflet de l'histoire.